EN DIRECT - Poutine réélu : les États-Unis dénoncent un "processus incroyablement antidémocratique"

par La rédaction de TF1info
Publié le 15 mars 2024 à 6h03, mis à jour le 18 mars 2024 à 20h43

Source : TF1 Info

Grand favori à sa propre succession faute de véritables opposants, Vladimir Poutine a été réélu pour un cinquième mandat dimanche soir.
Il a recueilli plus de 87% des suffrages.
Suivez les dernières informations.

Ce live est à présent terminé. 

ERDOĞAN FÉLICITE POUTINE

Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a "félicité" lundi son homologue russe Vladimir Poutine pour sa réélection et offert de nouveau sa médiation avec l'Ukraine, a annoncé la présidence.


Lors d'un appel téléphonique, "le président Erdogan a estimé que l'évolution positive des relations entre la Turquie et la Russie se poursuivrait et a déclaré que la Turquie était prête à jouer un rôle de facilitateur pour (la) faire venir à la table des négociations avec l'Ukraine", a indiqué la présidence turque dans un communiqué.

UN SCRUTIN "INCROYABLEMENT ANTIDÉMOCRATIQUE" POUR WASHINGTON

Le processus qui a conduit à la réélection de Vladimir Poutine était "incroyablement antidémocratique", réagissent les États-Unis quelques heures après l'annonce officielle des résultats de l'élection présidentielle. "Je pense qu'on peut dire qu'il n'y aura probablement pas d'appel de félicitations de la part des États-Unis", a ajouté Vedant Patel, porte-parole du département d'État. 

KIM JONG UN FÉLICITE POUTINE

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a estimé lundi que les électeurs russes avaient démontré leur "soutien inébranlable" à Vladimir Poutine lors de la présidentielle dimanche.


La reconduction du maître du Kremlin traduit "le soutien inébranlable du peuple russe" pour le président, écrit le dictateur nord-coréen dans un message adressé au dirigeant russe et relayé par l'agence Tass. "Le peuple russe a démontré sa volonté de renforcer encore l'unité sociale et politique autour de vous et de construire une Russie forte", a-t-il ajouté.

EN ITALIE, LE GOUVERNEMENT DIVISÉ ENTRE FÉLICITATIONS ET CRITIQUES

Le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani, a vivement recadré lundi Matteo Salvini, vice-Premier ministre comme lui, mais en totale contradiction sur la victoire de Vladimir Poutine à la présidentielle russe.


Alors que M. Tajani a déclaré dès dimanche sur X que l'élection en Russie n'avait été "ni libre ni régulière", Matteo Salvini, admirateur de longue date de Vladimir Poutine, a martelé lundi qu'"un peuple qui vote a toujours raison", après la victoire du dirigeant russe. "Les Russes ont voté, nous en prenons acte. Quand un peuple vote, il a toujours raison", a déclaré le patron de la Ligue, cité par la presse italienne, disant espérer que "2024 sera l'année de la paix".

L'OPPOSANT KHODORKVSKI APPELLE À NE PAS RECONNAÎTRE L'ÉLECTION DE POUTINE

L'ex-oligarque et opposant au Kremlin en exil Mikhaïl Khodorkovski a appelé lundi les gouvernements occidentaux à ne pas reconnaître la victoire électorale de Vladimir Poutine, assurant que l'opposition était unie contre le président russe. "Il s'agit désormais de reconnaître enfin publiquement l'illégitimité de Poutine", a-t-il affirmé à des journalistes à Berlin.


"Nous attendons beaucoup de la société occidentale, à laquelle nous demandons de se tourner vers les gouvernements pour leur demander de ne pas reconnaître la légitimité de M. Poutine", a par ailleurs déclaré l'ancien magnat du pétrole, lors d'un événement organisé au cercle de réflexion Center for Liberal Modernity.

VICTOIRES ÉCRASANTES

Avant Poutine, de nombreux autocrates se sont vu attribuer des scores stratosphériques, lors d'élections jouées (et/ou truquées) d'avance. Florilège ⬇️

TRÊVE OLYMPIQUE (OU PAS)

La question se pose, à l'approche des Jeux de Paris, de savoir si la Russie sera invitée à respecter la trêve olympique, et le cas échéant, si elle s'y astreindra. Un regard sur les violations répétées de cette trêve par l'armée russe sous Vladimir Poutine n'invite pas à l'optimisme. ⬇️

"RÉPRESSION"

Le chef de la diplomatie britannique a dénoncé la réélection de Vladimir Poutine comme montrant "l'ampleur de la répression" en Russie. "Ces élections russes soulignent avec force l'ampleur de la répression exercée par le régime du président Poutine, qui cherche à réduire au silence toute opposition à sa guerre illégale", a déclaré David Cameron dans un communiqué. 


"Poutine élimine ses opposants politiques, contrôle les médias et s'autoproclame vainqueur. Ce n'est pas de la démocratie", a poursuivi le ministre, qui avait déploré dès dimanche soir l'absence d'élections "libres et équitables" en Russie. 


Il a aussi qualifié la mort en détention de l'opposant Alexeï Navalny en février de "rappel tragique de la gravité de la répression politique en Russie" et dénoncé la tenue de la présidentielle russe dans des territoires ukrainiens occupés. 

MODI A "HÂTE"

Le Premier ministre indien Narendra Modi a félicité Vladimir Poutine pour sa réélection à la tête de la Russie et a appelé à renforcer la relation "spéciale et privilégiée" entre les deux pays. "J'ai hâte que nous travaillions ensemble pour renforcer encore davantage le durable partenariat spécial et privilégié entre l'Inde et la Russie dans les années à venir", a écrit le dirigeant indien sur le réseau X. 


Lui-même et son parti sont archi-favoris pour les élections législatives qui débuteront en avril, dont le résultat sera connu début juin, au cours desquelles près d'un milliard d'Indiens seront appelés aux urnes.

RÉSULTAT DÉFINITIF "EXCEPTIONNEL"

Vladimir Poutine remporte un cinquième mandat présidentiel, avec 87,28% des suffrages, a déclaré la commission électorale russe. Il s'agit des résultats en Russie, auxquels devront encore s'ajouter les bulletins de vote en provenance de l'étranger. 


Le Kremlin s'est de son côté félicité pour la réélection de Vladimir Poutine. "C'est un résultat tout à fait exceptionnel pour le président en exercice (Vladimir) Poutine (...) et c'est une confirmation éloquente du soutien de la population de notre pays à son président", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. 

TRÊVE OLYMPIQUE

Le président français a laissé entendre qu'il serait demandé à la Russie de respecter la trêve olympique, et Vladimir Poutine se dit "prêt" à discuter la question. TF1info fait le point sur cet échange indirect entre les deux dirigeants.

LES HOMMES DE POUTINE

Qui sont les hommes-clé du pouvoir de Poutine ? LCI fait le point sur le premier cercle autour du président russe ⬇️

Les hommes de Poutine : la clan de Poutine au pouvoirSource : TF1 Info

IOULIA NAVALNAÏA

Le Kremlin juge que Ioulia Navalnaïa a "perdu ses racines" russes. La veuve de l'opposant russe Alexeï Navalny, nommément cité hier pour une rarissime fois par Vladimir Poutine, avait appelé à manifester pendant les élections.


"Cette Ioulia Navalnaïa que vous avez mentionnée fait toujours plus partie de ces gens qui perdent leurs racines, perdent leur lien avec la patrie, perdent leur compréhension de leur patrie, ne sentent plus le pouls de leur pays", a estimé Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe répondant à une question d'un journaliste. 

LA FRANCE "PREND ACTE"

Le Quai d'Orsay a réagi à la réélection du président russe, dans un communiqué qui dénonce à la fois le contexte de répression, l'absence d'opposant, la mort de Navalny et la tenue d'élections en zone occupée. ⬇️

"ÉLECTION SANS CHOIX"

"L'élection en Russie a été une élection sans choix", a estimé la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, avant une réunion avec ses homologues de l'UE à Bruxelles. 


Le processus électoral, qui a conduit dimanche à la réélection de Vladimir Poutine à la présidence russe, montre "l'action infâme de Poutine contre son propre peuple", a-t-elle ajouté. "Organiser de soi-disant élections dans certaines parties de l'Ukraine, de la Géorgie et de la Moldavie est contraire au droit international", a aussi dénoncé la cheffe de la diplomatie allemande. 

"PLEIN SOUTIEN"

Le président chinois Xi Jinping a estimé que la réélection de son homologue russe démontrait qu'il avait le "plein soutien" de sa population. "Ces dernières années, le peuple russe s'est uni pour surmonter les défis (...) votre réélection prouve le plein soutien des Russes en vous", selon un message de félicitations de Xi Jinping rapporté par la télévision d'État chinoise CCTV. 

"RÉPRESSION ET INTIMIDATION"

La réélection de Vladimir Poutine à la présidence russe est basée sur "la répression et l'intimidation", a déclaré lundi à Bruxelles le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. L'élection présidentielle en Russie "n'a pas été un scrutin libre et juste", elle a été "basée sur la répression et l'intimidation", a souligné M. Borrell, peu avant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE. 

"SOLIDE VICTOIRE"

Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a félicité son homologue russe pour sa "solide victoire" à l'élection présidentielle. "Le président de la République islamique d'Iran a sincèrement félicité Vladimir Poutine pour sa solide victoire et sa réélection à la présidence de la Fédération de Russie", a indiqué l'agence de presse officielle Irna. 

LA FRANCE "PREND ACTE"

Le Quai d'Orsay estime que "les conditions d'une élection libre n'ont pas été réunies", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.


"La France prend acte du résultat attendu de l'élection présidentielle, par lequel Vladimir Poutine se maintient à la Présidence de la Fédération de Russie pour un cinquième mandat", affirme le texte. Le ministère des Affaires étrangères rappelle que "le processus électoral en Russie s’est déroulé dans le contexte d’une répression accrue à l’encontre de la société civile et de toute forme d’opposition au régime, de restrictions toujours plus fortes à la liberté d’expression et de l’interdiction de fonctionnement des médias indépendants". 


Le communiqué pointe que "l'opposant politique Alexeï Navalny est mort quelques semaines avant cette élection, notamment suite au durcissement de ses conditions de détention par les autorités russes. Les candidats opposés à la poursuite de la guerre en Ukraine n’ont pas été admis à concourir à l’élection, réduisant significativement son caractère pluraliste".

 

Paris regrette que, "contrairement à ses engagements internationaux, la Russie ait décidé de ne pas inviter la mission d’observation du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’Homme (BIDDH) de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), conduisant ainsi à ce que l’élection se déroule hors de toute observation internationale impartiale".

VICTOIRE "RECORD"

La Commission électorale russe salue la victoire "record" de Poutine. Le président russe est crédité par ladite commission d'un score de 87,29% après dépouillement de 99,75% des bulletins, au premier tour d'une élection présidentielle dont tous les opposants sérieux avaient été écartés.


Selon la cheffe de la Commission électorale russe, précisément 75.000.948.438 électeurs ont voté pour le président russe actuel. "C'est un indicateur record (...) Près de 76 millions", a-t-elle affirmé lors d'une conférence de presse. 

ÉLECTIONS

Après sa réélection attendue, Vladimir Poutine va regarder avec intérêt les divers scrutins prévus dans le monde en 2024, analyse François Clémenceau sur le plateau de LCI. À commencer par les élections indiennes, le scrutin européen, et le match retour Trump-Biden aux États-Unis.

Après sa réélection, Poutine va surveiller les scrutins occidentaux de 2024Source : TF1 Info

PÉKIN FÉLICITE POUTINE

La Chine a félicité Vladimir Poutine, au lendemain de l'annonce de sa victoire à l'élection présidentielle en Russie, se disant convaincue que les relations entre les deux pays "continueront à progresser" dans les prochaines années. 


"La Chine exprime ses félicitations", a déclaré à la presse Lin Jian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, ajoutant: "Nous sommes convaincus que, sous la direction stratégique du président Xi Jinping et du président Poutine, les relations entre la Chine et la Russie continueront à progresser". 

SCORE EXTRAVAGANT

Le camp occidental dénonce l'illégalité de l'élection présidentielle russe, dont les principaux opposants avaient été écartés.

87% DES VOIX

Vladimir Poutine, au pouvoir depuis près d'un quart de siècle, a récolté plus de 87% des suffrages après dépouillement de plus de 99% des bureaux de vote, selon l'agence officielle russe Ria Novosti, citant la commission électorale. Il s'agit de son meilleur résultat, à l'issue d'un scrutin d'où l'opposition a été écartée. 


Le maître du Kremlin, âgé de 71 ans, pourra se représenter après ce nouveau mandat de six ans, pour se maintenir potentiellement au pouvoir jusqu'en 2036. 

POUTINE ÉVOQUE NAVALNY

Fait rarissime, Vladimir Poutine a prononcé le nom d'Alexeï Navalny, son principal opposant mort en prison dans des conditions toujours non élucidées.

POUTINE TACLE L'OPPOSITION

Vladimir Poutine a assuré lundi que les actions de protestation à l'appel de l'opposition n'avaient eu "aucun effet" sur la présidentielle, tout en menaçant de poursuites  ceux qui ont gâché des bulletins de vote.


"Il s'agit d'une infraction pénale et nos forces de l'ordre et nos instances judiciaires agiront conformément à la loi", a mis en garde M. Poutine. "En réalité, cela n'a eu aucun effet".

LA MORT DE NAVALNY, "TOUJOURS UN EVENEMENT TRISTE"

Vladimir Poutine a assuré que la mort en prison de son principal détracteur, Alexeï Navalny, était un "événement triste", prononçant en public le nom de l'opposant, un fait rarissime.


"Quant à M. Navalny, il est décédé. Oui, il est décédé, c'est toujours un événement triste, mais nous avons eu d'autres cas où des personnes en prison sont décédées", a déclaré M. Poutine dans un discours retransmis à la télévision publique.


Selon le président russe, lorsque l'idée d'échanger Navalny contre "certaines personnes qui se trouvent dans des établissements pénitentiaires dans les pays occidentaux" a été soulevée, il était "d'accord". "Il n'y avait qu'une condition : que nous l'échangions pour qu'il ne revienne pas".

Poutine : la mort de Navalny est un "événement triste"Source : TF1 Info

"PEU IMPORTE QUI VEUT NOUS INTIMIDER"

Vladimir Poutine a assuré lundi que son pays ne se laisserait pas "intimider" ni "écraser", après deux ans de conflit en Ukraine et de crise avec les Occidentaux.


"Peu importe qui veut nous intimider ou à quel point, peu importe qui veut nous écraser ou à quel point, notre volonté ou notre conscience. Personne n'a jamais réussi à faire quelque chose de semblable dans l'histoire. Cela n'a pas fonctionné aujourd'hui et ne fonctionnera pas à l'avenir", a assuré M. Poutine lors d'un discours télévisé.

"VOUS ETES MON SOUTIEN"

Ioulia Navalny a remercié depuis Berlin ses soutiens : "Ce n'est pas moi qui vous redonne de l'espoir, c'est vous qui me redonnez de l'espoir que tout n'est pas vain, que nous allons encore nous battre. Merci à tous ceux qui sont venus dans toutes les villes du monde. Vous êtes mon soutien et mon appui. Je vous aime tous énormément."

"CONFIANCE"

Vladimir Poutine a estimé lundi que les premiers résultats de la présidentielle en Russie le donnant largement gagnant démontraient la "confiance" des Russes dans son pouvoir.


"Nous avons beaucoup de tâches concrètes et importantes à accomplir. Les résultats de l'élection témoignent de la confiance des citoyens du pays et de leur espoir que nous ferons tout ce qui est prévu", a déclaré M. Poutine dans un discours télévisé dans la nuit de dimanche à lundi.

"NOUS DEVONS REMERCIER LES MILITAIRES"

Le président russe Vladimir Poutine a remercié dimanche les Russes d'avoir voté à la présidentielle qu'il a largement remportée selon des résultats préliminaires.


"Je tiens tout d'abord à remercier les citoyens, nous sommes tous une seule et même équipe, tous les citoyens de Russie qui se sont rendus dans les bureaux de vote et qui ont voté", a déclaré M. Poutine devant son équipe de campagne lors d'une intervention retransmise à la télévision d'Etat.

Poutine : "Nous devons remercier les militaires"Source : TF1 Info

MOSCOU

Les premières réactions depuis Moscou avec notre envoyé spécial.

Poutine réélu : le duplex de Jérôme GarroSource : TF1 Info

ROYAUME UNI

Le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni David Cameron a déploré dimanche l'absence d'élections "libres et équitables" en Russie, où Vladimir Poutine a remporté avec 87% des voix une présidentielle calibrée pour garantir son triomphe selon les premières données.


Dans un message posté sur X (ex-Twitter), le chef de la diplomatie britannique a dénoncé "l'organisation illégale d'élections sur le territoire ukrainien, l'absence de choix pour les électeurs", et "l'absence de contrôle indépendant de l'OSCE", l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.

"UNE VICTOIRE ECLATANTE"

L'ex-président russe Dmitri Medvedev a salué dimanche "la victoire éclatante" de Vladimir Poutine à la présidentielle russe, alors que la télévision d'Etat soulignait "le soutien colossal" dont bénéficie le maître du Kremlin qui récolterait plus de 87% des voix selon un sondage officiel et des résultats partiels.


"Je félicite Vladimir Poutine pour sa victoire éclatante", a écrit M. Medvedev, numéro 2 du conseil de sécurité russe et qui avait occupé le présidence de 2008 à 2012, avec Vladimir Poutine comme Premier ministre car ce dernier était touché par la limite des mandats.

UNE ELECTION "SANS LIEN AVEC LA REALITE"

L'équipe de l'opposant russe Alexeï Navalny, mort en prison, a dénoncé dimanche le score de plus de 87% à la présidentielle de Vladimir Poutine, après un dépouillement partiel, comme n'ayant "pas de lien avec la réalité".


"Les pourcentages inventés pour Poutine n'ont évidemment pas de lien avec la réalité. Cela ne vaut pas la peine d'en parler", a réagi sur Twitter Léonid Volkov, ex-bras droit en exil du défunt Alexeï Navalny, quelques minutes après l'annonce du dépouillement des suffrages d'un quart des bureaux de vote.

NAVALNY

Le score de Poutine à la présidentielle russe n'a "pas de lien avec la réalité", réagit l'équipe d'Alexei Navalny. 

POLOGNE

La Pologne a estimé dimanche que l'élection présidentielle russe n'était "pas légale", tandis qu'un sondage officiel à la sortie des bureaux de vote a crédité Vladimir Poutine de 87% des suffrages.


"L'élection présidentielle en Russie n'est pas légale, libre et équitable", a réagi dans un communiqué le ministère polonais des Affaires étrangères, ajoutant que le scrutin s'était déroulé "dans un contexte de répressions sévères" et dans les régions occupées de l'Ukraine, en violation du droit international. 

"IVRE DE POUVOIR"

Poutine est "ivre de pouvoir" et veut "régner éternellement", fustige Zelensky.


"Il est clair pour tout le monde que ce personnage, comme cela s'est produit si souvent dans l'histoire, est tout simplement ivre de pouvoir et fait tout ce qu'il peut pour régner éternellement", a déclaré le président ukrainien dans un message sur les réseaux sociaux, estimant que la présidentielle russe n'a "aucune légitimité".

87% POUR POUTINE, SELON UN PREMIER SONDAGE

Selon les résultats d'un sondage réalisé à la sortie des urnes par l'institut VTsIOM, Vladimir Poutine remporte l'élection avec 87 % des voix. Ce chiffre est basé sur 24% des bureaux de vote.


Nikolaï Kharitonov arrive troisième (4,6%), suivi de Vladislav Davankov (4,2%) puis Leonid Slutsky (3,0 %).

IOULIA NAVALNAIA

Ioulia Navalnaïa a affirmé dimanche avoir écrit le nom de famille de son défunt mari Alexeï Navalny sur son bulletin de vote pour la présidentielle russe, après avoir appelé les sympathisants de l'opposition à faire de même pour protester contre Vladimir Poutine.


"Bien sûr, j'ai écrit le nom Navalny parce qu'il n'est pas possible (...) qu'un mois avant les élections, le principal opposant à Poutine, déjà emprisonné, soit tué", a-t-elle déclaré à la presse après avoir voté à l'ambassade russe à Berlin. A son entrée, ses soutiens scandaient "Ioulia, Ioulia, nous sommes avec toi !", a constaté l'AFP.

Navalnaia : l'opposante à Poutine a voté à BerlinSource : TF1 Info

DECRYPTAGE

Vladimir Poutine recherche ce dimanche un plébiscite, comme nous l'explique le général Yakovleff.

Poutine : la victoire décryptée par YakovleffSource : TF1 Info

FERMETURE DES BUREAUX DE VOTE

Les bureaux de vote ont fermé à Moscou à 18h00. Seule l’enclave russe de Kaliningrad sur la mer Baltique vote jusqu'à 19h00, heure de Paris.

📺 ÉDITION SPÉCIALE SUR LCI À 18H

Alors que plus de 100 millions de Russes sont appelés aux urnes, LCI propose une soirée spéciale aujourd'hui à partir de 18h. Darius Rochebin s'entoure des meilleurs experts et acteurs de ce scrutin, parmi lesquels Evguenia Kara-Murza, épouse de l’opposant russe Vladimir Kara-Murza, Gérard Araud, ancien ambassadeur de France à l’ONU, Général Michel Yakovlev, ancien haut responsable de l’OTAN, le colonel Michel Goya, consultant militaire LCI, Elsa Vidal, consultante internationale LCI, Didier François, consultant défense LCI, Serguei Jirnov, ancien membre du KGB et la comédienne franco-russe Macha Méril. 

MOBILISATION EN EUROPE CONTRE LE KREMLIN

Plusieurs villes européennes ont été le théâtre de rassemblements contre Poutine. A Belgrade, de nombreux opposants ont déroulé devant un bureau de vote une banderole affirmant : "Poutine n'est pas la Russie", sous les applaudissements d'une partie des Russes venus glisser leur bulletin dans l'urne. "Plusieurs personnes vont raturer leur bulletin, pour qu'il soit nul, en votant pour plusieurs candidats. Si j'ai le temps je ferai pareil", a déclaré l'opposant Peter Nikitin sur place.


A La Haye, des milliers de Russes ont fait la queue sur plusieurs centaines de mètres devant l'ambassade de Russie, autour de laquelle un cordon de police était déployé, selon des médias néerlandais. Parmi ceux-ci, certains étaient habillés en bleu et blanc, les couleurs de l'opposition. D'autres brandissaient des drapeaux ukrainiens ou déposaient des fleurs devant un portrait d'Andreï Navalny.


A Tallinn en Estonie, Anastasia Korobova, 44 ans, partie de Russie encore enfant, a indiqué avoir également marqué "Navalny" sur son bulletin de vote. "Beaucoup de gens sont pour lui. Beaucoup ne veulent pas la guerre", a-t-elle expliqué.

PORTUGAL

Des images de l'impressionnante file d'attente pour voter à Lisbonne.

QUATRE VOIX SUR CINQ POUR POUTINE

L'équipe du président sortant a un objectif ce dimanche : franchir la barre des 80%. Explications.

"POUTINE A DEJA GAGNÉ"

Invité ce dimanche, Pascal Boniface, directeur de l'IRIS, estime que Poutine a déjà gagné le scrutin.

Russie : Poutine a déjà gagné, selon Pascal BonifaceSource : TF1 Info

MANIFESTATION ANTI POUTINE

Des opposants à Vladimir Poutine se sont rassemblés place du Trocadéro, à Paris, ce dimanche.

Election en Russie : une manifestation contre Poutine à ParisSource : TF1 Info

"POUTINE SAUVE LE MONDE"

Les électeurs qui ont voté ce dimanche à Paris n'étaient pas tous d'accord avec la réélection de Vladimir Poutine. Plusieurs Russes interrogés par l'AFP dans la capitale française ont affirmé qu'ils voteraient pour le président âgé de 71 ans, dont la victoire fait peu de doute face à trois candidats sans envergure triés sur le volet.


"Comment pouvez-vous être contre Poutine ? Il sauve le monde", a lâché un Russe vivant à Paris qui a refusé de communiquer son identité. "Il est le meilleur des présidents", a opiné dans la même file d'attente Svetlana Miasnikova, une enseignante de 53 ans.


Quelques dizaines de personnes, dont beaucoup portaient le drapeau bleu et blanc de l'opposition russe, ont ensuite entamé une marche dans la capitale française, scandant des slogans tels que "Poutine assassin !" et "la Russie contre la guerre !".

LES RUSSES DE PARIS VOTENT

Des milliers de personnes faisaient la queue devant l'ambassade de Russie à Paris dimanche à midi, heure à laquelle l'opposition appelait à aller honorer la mémoire du défunt opposant Alexeï Navalny et dénoncer une présidentielle sur mesure pour Vladimir Poutine. Sous la pluie, beaucoup portant imperméable et/ou parapluie, ces électeurs faisaient patiemment la queue sur plus de 600 mètres, a constaté à 12H30 l'AFP.


"Je vais utiliser mon bulletin de vote comme un tract", a confié Tatiana Léontieva, 43 ans. "Je pense que je vais écrire Navalny dessus, je vais dire que Poutine est illégitime, je soutiens les valeurs démocratiques", a-t-elle déclaré à l'AFP.


"Il y a une volonté de changer la situation, d'une manière ou d'une autre, a témoigné Viatcheslav Dorofeïev. Il y a une guerre en Ukraine. Les choses empirent chaque année. Je ne voterai pas pour Poutine."

DES ARRESTATIONS

Au moins 74 personnes ont été arrêtées en Russie pour avoir mené diverses actions de protestation lors de la présidentielle devant reconduire Vladimir Poutine à la tête du pays, a indiqué dimanche une ONG. Selon OVD-Info, organisation spécialisée dans le suivi de la répression, les arrestations ont eu lieu principalement à Kazan, dans le centre de la Russie, et à Moscou, la capitale. Elle précise que ce chiffre peut être revu à la hausse, à mesure que lui parviennent de nouveaux noms.

IOULIA NAVALNAIA

Ioulia Navalnaïa, la veuve d'Alexeï Navalny, défunt numéro un de l'opposition à Vladimir Poutine, s'est présentée dimanche devant l'ambassade de Russie à Berlin pour voter dans le cadre de l'élection présidentielle dans son pays.


Elle a appelé avant le scrutin ses partisans à aller aux urnes au même moment, à midi dimanche (09h GMT), et donner leur voix à n'importe quel candidat autre que Vladimir Poutine.

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"UN BON RÉSULTAT"

Au bureau de vote de l'école 2025 de Moscou, quelques dizaines de personnes sont arrivées à l'heure fixée par Ioulia Navalnaïa aux partisans de son mari pour cet hommage. C'est ici qu'Alexeï Navalny avait fait son meilleur score lors de l'élection municipale à laquelle il s'était présenté en 2013. "Il n'y a pas tant de monde que ça, mais ça reste un bon résultat", juge Léonid Pakhine, un étudiant de 18 ans venu pour l'occasion et interrogé par l'AFP, "je n'avais pas d'attente particulière, je suis juste content que des gens soient venus".

"MIDI CONTRE POUTINE"

À midi dimanche, des queues se sont formées devant certains bureaux de vote de Moscou. C'est l'heure à laquelle l'opposition appelait à venir honorer la mémoire du défunt opposant Alexeï Navalny, et dénoncer une présidentielle sur mesure pour Vladimir Poutine. Par endroits, dans la capitale comme à Saint-Pétersbourg, l'AFP a constaté un afflux, mais dans d'autres endroits, c'était beaucoup plus modeste.

NADEJDINE S'EXPRIME SUR LCI

"Je veux que le système change par des élections honnêtes", déclare auprès de notre équipe en Russie, l'opposant à Poutine, Boris Nadejdine. "Même si Poutine va encore être élu président, je pense que son règne va prendre fin dans quelques années", prédit celui qui voit dans "l'opération militaire spéciale", l'"erreur fatale de Poutine". En février dernier, l'opposant avait vu la Cour suprême écarter son recours contre le refus d'enregistrement de sa candidature en vue de l'élection présidentielle russe de mars. 

Présidentielle en Russie : "Je veux que le système change par des élections honnêtes", l'opposant à Poutine, Boris Nadejdine, se confie à LCISource : TF1 Info

"JE ME SENS EN DANGER"

"Tout émigré russe qui est publiquement contre Vladimir Poutine et contre la guerre en Ukraine est une cible pour le FSB et le GRU. L'Europe n'arrive pas à sécuriser ses frontières contre ces agents potentiels russes. Bien sûr, je me sens en danger et je n'arrive pas à savoir si je suis en sécurité à Paris", explique sur LCI ce dimanche 17 mars, le militant Alexandre Lavut, qui a fui la Russie alors qu'il avait 13 ans.

Présidentielle en Russie : Alexandre Lavut raconte ce qui l'a décidé à s'opposer à Poutine à l'âge de 13 ansSource : TF1 Info

BORIS NADEJDINE

Boris Nadejdine, dont la candidature à l'élection présidentielle a été rejetée par les autorités russes, a voté ce matin, dernier jour du scrutin. 

📺 ÉDITION SPÉCIALE SUR LCI À 18H

Alors que plus de 100 millions de Russes sont appelés aux urnes, LCI propose une soirée spéciale aujourd'hui à partir de 18h. Darius Rochebin s'entoure des meilleurs experts et acteurs de ce scrutin, parmi lesquels Evguenia Kara-Murza, épouse de l’opposant russe Vladimir Kara-Murza, Gérard Araud, ancien ambassadeur de France à l’ONU, Général Michel Yakovlev, ancien haut responsable de l’OTAN, le colonel Michel Goya, consultant militaire LCI, Elsa Vidal, consultante internationale LCI, Didier François, consultant défense LCI, Serguei Jirnov, ancien membre du KGB et la comédienne franco-russe Macha Méril. 

L'APPEL DES OPPOSANTS

Au troisième et dernier jour du scrutin, les opposants à la politique du Kremlin appellent à participer à une opération de contestation, "Midi contre Poutine", à 12h heure de Moscou (10h heure française).

"Midi contre Poutine" : l'appel des opposantsSource : TF1 Info

DES INCIDENTS DANS PLUSIEURS BUREAUX DE VOTE

Selon Mojem Obyasnit, ("Nous pouvons expliquer", un média d’investigation en exil classé par la Russie comme un "agent étranger"), des incidents se sont produits dans au moins 15 régions russes. 


"Parmi les personnes détenues ne se trouvent pas des militants politiques, mais des gens ordinaires – pour la plupart des femmes en âge de retraite ou de préretraite", a précisé le média.

MACRON REFUSERA DE FELICITER POUTINE

Dans une interview accordée au "Parisien", Emmanuel Macron prévient : il ne félicitera pas Vladimir Poutine, qui sera réélu dimanche à la présidence de la Russie.


"La mort d’Alexeï Navalny et l’interdiction de tous ses opposants font que l’on ne peut pas féliciter quelqu’un d’une élection ourlée de la mort de ceux qui se sont battus pour le pluralisme en Russie."

VERS UN 5e MANDAT

Vladimir Poutine fait en sorte de rester au pouvoir le plus longtemps possible. Les explications de notre correspondant à Moscou Jérôme Garro.

Comment Poutine veut garder le pouvoir... à vie !Source : TF1 Info

PARTICIPATION

Le taux de participation total à l’élection présidentielle russe était de 40,05 % à 13h30, heure de Moscou, affirme la commission électorale centrale de la Fédération de Russie, citée par l’agence officielle TASS. 


"Ces données ne prennent pas en compte la participation par vote électronique à distance", précise-t-elle. Selon les observateurs officiels, le scrutin se déroule correctement.

LE PROFIL DES VOTANTS

"Une écrasante majorité dit voter pour le président russe" à la sortie des urnes, explique depuis Moscou notre envoyé spécial, Jérôme Garro. Le premier jour de vote étant un vendredi, ce sont surtout les retraités qui se sont pressés aux urnes dans les premières heures. Les bureaux de vote sont calmes ce samedi, sans file d'attente. 

Présidentielle en Russie : la grande mascarade ?Source : TF1 Info

MOSCOU

Des actions de protestation pourraient avoir lieu dimanche, au troisième jour du scrutin. Le point avec nos envoyés spéciaux sur place, Jérôme Garro et Gilles Parrot.

LCI à Moscou : une action de protestation demain ?Source : TF1 Info

PORTRAIT

En pleine présidentielle en Russie, Mikhaïl Khodorkovski était l'invité de Darius Rochebin sur LCI, ce soir. Après avoir passé dix ans en prison, cet ex-oligarque est en exil depuis 2013 et finance des plateformes d'opposition à Vladimir Poutine. Portrait.

CONDAMNATIONS

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et des dizaines d'Etats membres ont condamné la tenue de la présidentielle russe dans les territoires d'Ukraine "occupés" par la Russie. "Le secrétaire général condamne les efforts de la Fédération de Russie d'organiser son élection présidentielle dans les régions d'Ukraine occupées par la Fédération de Russie. Il rappelle que la tentative illégale d'annexion de régions d'Ukraine n'a pas de validité en vertu du droit international", a déclaré son porte-parole Stéphane Dujarric, répétant l'attachement des Nations unies à l'"indépendance" et à l'"intégrité territoriale" de l'Ukraine.


La tenue de ce scrutin dans les territoires ukrainiens sous contrôle russe est "inacceptable", a insisté la secrétaire générale adjointe de l'ONU pour les Affaires politiques Rosemary DiCarlo lors d'une réunion du Conseil de sécurité dédiée à ce scrutin, demandée par la Slovénie. Dans une déclaration commune lue à la presse par l'ambassadeur ukrainien Sergiy Kyslytsya, plus de cinquante pays (États-Unis, France, Royaume-Uni, Japon, Australie, Corée du Sud...) ont également "condamné dans les termes les plus forts" la tenue de ce scrutin dans plusieurs régions ukrainiennes.

MIKHAÏL KHODORKOVSKI

L'ex-homme le plus riche de Russie et ancien magnat du pétrole, désormais opposant à Vladimir Poutine en exil était l'invité de Darius Rochebin sur LCI ce soir. Une interview à retrouver ici : 

Mikhail Khodorkovski sur LCI : "Poutine n'a pas de ligne rouge"Source : TF1 Info

DURCISSEMENT

Sur l'antenne de LCI, l'opposant en exil Mikhaïl Khodorkovski a estimé qu'il était "pratiquement inévitable" que le régime russe se durcisse après la présidentielle. "Des dizaines de milliers de russes sont venus rendre hommage à Navalny durant ses obsèques et des centaines de russes sont prêts aujourd'hui à se montrer contre Vladimir Poutine". 

MIDI CONTRE POUTINE

Parmi les instigateurs du mouvement d'opposition contre Vladimir Poutine, l'opposant en exil Mikhaïl Khodorkovski a détaillé l'opération "Midi contre Poutine" qui va être menée lors de l'élection présidentielle en Russie qui doit durer jusqu'à dimanche. "Toutes les organisations anti-guerre vont mener cette action Midi conte Poutine, le 17 mars à midi. Nous allons nous présenter devant les bureaux de vote et des actions de contestations qui peuvent avoir des formes différentes", a-t-il détaille. 


"Je pense que c'est très important que les gens qui sont contre Poutine voient qu'ils ne sont pas seuls, qu'il sont très nombreux", a également affirmé Mikhaïl Khodorkovski qui n'appelle pas à voter pour un des autres candidats face au président sortant "parce que dans certaines bureaux il y aura un vrai décompte des voix contrairement à d'autres". 

"NOUS BATTRE C'EST VIVRE"

Interrogé sur son combat sur l'antenne de LCI, l'opposant russe en exil Mikhaïl Khodorkovski a estimé que son combat, comme celui de l'opposant Alexeï Navalny avant sa mort, contre Vladimir Poutine était indispensable. "Nous battre c'est vivre", a-t-il assuré au micro de Darius Rochebin. 

"POUTINE N'A PAS DE LIGNE ROUGE"

L'opposant russe en exil, Mikhaïl Khodorkovski est l'invité de Darius Rochebin ce soir sur LCI. Interrogé sur la répression de Vladimir Poutine face à ses opposant il a estimé que "le risque grandi car nous voyons clairement que Poutine n'a pas de ligne rouge", avec la mort d'Alexeï Navalny, décédé en février dans un centre pénitenciaires de l'Arctique. L'ex-magnat du pétrole a ainsi appelé à s'unir face au chef du Kremlin. "Il faut essayer de se défendre contre l'Etat tout entier et il faut s'unir pour former une communeauté d'opposition, une coalition avec plusieurs leaders, car il est difficile de les tuer tous. Et si l'un tombre, un autre relèvera le flambeau", a-t-il lancé sur l'antenne de LCI. 

PARTICIPATION

L'agence de presse TASS a mis à jour l'estimation de la participation à 22h heure de Moscou (20h heure de Paris) pour le premier jour de vote. Elle s'élève à 36,09%, selon les chiffres cités de la commission électorale centrale, dont le cite, précise Le Monde est inaccessible. 

EXPLICATIONS

Sans surprise, Vladimir Poutine sera réélu ce dimanche pour un cinquième mandat à la tête de la Russie. Reste à savoir avec quel score : le chef d'État souhaiterait faire mieux qu'il y a six ans. Ses équipes viseraient 80% des suffrages.

CONDAMNATION

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres "condamne" la tenue de la présidentielle russe "dans les régions d'Ukraine occupées" par la Russie, a indiqué son porte-parole. "Le secrétaire général condamne les efforts de la Fédération de Russie d'organiser son élection présidentielle dans les régions d'Ukraine occupées par la Fédération de Russie. Il rappelle que la tentative illégale d'annexion de régions d'Ukraine n'a pas de validité en vertu du droit international", a déclaré Stéphane Dujarric dans un communiqué, répétant l'attachement des Nations unies à l'"indépendance" et à l'"intégrité territoriale" de l'Ukraine.

VOTE

Le média Nexta a publié sur le réseau social X la vidéo du vote de Vladimir Poutine.  

VLADIMIR POUTINE

Vladimir Poutine a voté en ligne pour ce premier jour du scrutin présidentiel destiné, faute d'opposition, à le réélire pour un nouveau mandant de six ans. Les images ont été montrées à la télévision publique russe. Le maître du Kremlin apparaît sur ces images en train de marcher vers un bureau et de s'asseoir à un ordinateur devant deux drapeaux russes, avant que ne s'affiche un message "merci, vous avez voté avec succès" à l'écran.

undefinedundefinedPavel Byrkin / POOL / AFP

"UN COURAGE CERTAIN"

Sur LCI, la politologue, spécialiste de la Russie et du monde slave, Hélène Blanc, a salué le "courage certain" des Russes qui ont mené des actions contre des bureaux de vote aujourd'hui. Une intervention à revoir ici :

Russie : incidents lors du 1er jour du scrutin présidentiel, "des gens qui ont un courage certainSource : TF1 Info

Urgent

VLADIMIR POUTINE VOTE

Vladimir Poutine a voté en ligne pour la présidentielle en cette fin de journée.

PARTICIPATION

Selon l'agence TAAS, le taux de participation à la présidentielle, à 18h heure de Moscou, était de 25,43%. L'agence de presse cite les données publiées sur le site officiel de la Commission électorale centrale de la Fédération de Russie. 

VOTE ÉLECTRONIQUE

Un tiers des électeurs russes peuvent utiliser ce week-end le vote électronique pour participer au scrutin présidentiel. Cette méthode fait l'objet de critiques, car elle donne la possibilité aux autorités de gonfler artificiellement les résultats. Notamment car, pour la première fois, l'élection s'étend sur trois jours. Explications :

DES MOTIFS FLOUS

Au moins 13 personnes ont été arrêtées au premier jour de la présidentielle en Russie pour des dégradations ou des attaques incendiaires visant des bureaux de vote, selon les autorités. Le motif de ces actions est flou, il n'est pas établi qu'ils s'agissent de protestations contre le pouvoir. L'ONG OVD-Info a évoqué de possibles arnaques téléphoniques, fréquentes en Russie, contre la promesse d'une contrepartie financière. La cheffe de la commission électorale, Ella Pamfilova, a affirmé en ce sens que ces personnes agissaient pour de l'argent promis par "des salauds depuis l'étranger".

EN IMAGES

Plusieurs incidents ont émaillé le premier jour du scrutin présidentiel qui doit aboutir à la réélection de Vladimir Poutine, dimanche. Un bureau de vote a été visé par un jet de cocktail Molotov à Saint-Pétersbourg. Dans d'autres, des opposants ont déposé de l'encre dans les urnes ou ont incendié les isoloirs. On vous récapitule les événements :

PERTURBER LA PRÉSIDENTIELLE RUSSE

Vladimir Poutine a juré de répondre aux récentes attaques contre le territoire russe de combattants se disant des Russes pro-Ukrainiens, dénonçant une tentative de "perturber" la présidentielle. "Ces frappes de l'ennemi ne restent et ne resteront pas impunies", a déclaré le président russe lors d'une réunion télévisée de son conseil de sécurité. "Je suis sûr que notre peuple, le peuple russe, réagira avec encore plus d'unité", a-t-il ajouté.

SIMULACRE D'ÉLECTION

Les habitants des territoires occupés par la Russie en Ukraine, sont aussi appelés à voter aujourd'hui. Une "farce" selon Kiev alors que le scrutin se déroule parfois au domicile des citoyens, sous la surveillance d'hommes armés. 

DES CANDIDATS INCONNUS

L'issue du scrutin en Russie fait assez peu de doute, pointe notre correspondant Jérôme Garro. Peu de votants connaissent même les noms des autres candidats qui se sont présentés face à Vladimir Poutine. Explications : 

Comment Vladimir Poutine compte s'assurer d'un plébisciteSource : TF1 Info

INCIDENTS

LCI revient en image sur les incidents qui émaillent le premier jour du vote pour le scrutin présidentiel en Russie.

Des incidents éclatent dans les bureaux de vote en Russie au premier jour du scrutin présidentielleSource : TF1 Info

BOMBE

Outre le territoire russe, les régions occupées par Moscou en Ukraine connaissent aussi des incidents en ce premier jour de scrutin présidentiel. Une bombe a explosé sans faire de victimes devant un bureau de vote dans la région de Kherson, occupée par la Russie dans le sud de l'Ukraine. "À Skadovsk, un engin explosif improvisé a été placé dans une poubelle devant le bureau de vote. Il y a eu une détonation, pas de victime", a indiqué sur Telegram la commission électorale régionale liée à l'occupation russe. Selon elle, les forces ukrainiennes ont aussi bombardé deux commissions électorales locales sans faire de victime.

EN DIRECT DE MOSCOU

Jérôme Garro, notre envoyé spécial en Russie, a interrogé les électeurs croisés ce matin dans un bureau de vote.

Présidentielle en Russie : que pensent les Moscovites de cette élection ?Source : TF1 Info

COCKTAIL MOLOTOV

Une jeune femme a tenté aujourd'hui d'incendier avec un cocktail Molotov un bureau de vote à Saint-Pétersbourg, a indiqué un responsable de la commission électorale locale, au premier jour de la présidentielle en Russie marqué par plusieurs dégradations. "Une femme de 20 ans a essayé de lancer un cocktail Molotov sur l'enseigne d'un bureau de vote" située dans une école, a indiqué Maxime Meïksine sur Telegram. "Ces agissements illégaux ont été efficacement stoppés par des policiers. Personne n'a été blessé", a-t-il ajouté.

DU COLORANT DANS LES URNES

Selon The Moscow Times, des Russes versent également du colorant vert dans les urnes. Un geste répertorié dans au moins cinq régions, assure le journal. Une pratique appelée "zelyonka" en russe qui selon The Moscow Times "a été largement utilisée lors d'attaques contre des militants de l'opposition dans les années 2010". 


Plusieurs arrestations ont été effectuées par les autorités russes. Une jeune femme interpellée après avoir déversé ce liquide dans l'urne risque jusqu'à cinq ans de prison pour entrave à l'exercice du droit de vote.

ISOLOIR INCENDIÉ

Selon des médias russes, relayés ci-dessous par le média d'opposition Nexta, une femme a incendié un isoloir à Moscou. 

MEDVEDEV A VOTÉ

Selon des images officielles, le vice-président du Conseil de sécurité de Russie, Dmitri Medvedev, a voté à l'élection présidentielle.

7 ARRESTATIONS EN RUSSIE

Au moins sept personnes ont été arrêtées vendredi au premier jour de la présidentielle russe, ont indiqué les autorités.  Elles sont accusées de dégradations dans des bureaux de vote, sans pour autant que l'on ne sache s'il s'agit d'actions de protestation contre la réélection de Vladimir Poutine.


Cinq de ces personnes ont été "placés en détention" à Moscou et dans les régions de Voronej, Rostov et Karatchaïévo-Tcherkessie après avoir aspergé d'un "liquide colorant" des bulletins déposés dans des urnes, ont expliqué les forces de l'ordre dans des communiqués distincts. On note par ailleurs que deux autres individus ont, de leur côté, été interpelés séparément pour avoir tenté de mettre le feu à une urne et essayer d'allumer un pétard dans un bureau de vote.

DE POSSIBLES FRAUDES À GRANDE ÉCHELLE

Organisation du scrutin sur trois jours, dissolution d'une ONG de défense des droits et des libertés, mise en place d'outils de vote électronique... Les observateurs mettent en garde contre les risques de fraude lors de cette élection. Autant de failles potentielles qui pourraient faciliter une large réélection de Vladimir Poutine.

L'INFO EN GRAND - Présidentielle en Russie : fraude, mode d'emploiSource : TF1 Info

L'APPEL A LA RÉSISTANCE DE IOULIA NAVALNAÏA

La veuve d'Alexeï Navalny, Ioulia Navalnaïa, a juré de poursuivre son combat. Alors que l'élection présidentielle russe allait débuter, elle a appelé l'ensemble des électeurs à protester en allant voter pour n'importe lequel des candidats, à l'exception de Vladimir Poutine.


Dans le même temps,  elle a aussi appelé les citoyens soutenant l'opposition à se rendre dans les bureaux de vote au même moment. Le rendez-vous a été fixé à dimanche à 12H00 (09H00 GMT), une manière de montrer que les Russes opposés au régime actuel sont nombreux. En réaction à cet appel, le parquet de Moscou a mis en garde jeudi contre toute forme de protestation.

RECONNAITRE LE VOTE... OU PAS ?

L'Ukraine a appelé hier la communauté internationale à rejeter le résultat de la présidentielle russe. L'eurodéputé Bernard Guetta évoque un "débat très chaud" au Parlement européen, soulignant "un argument de droit très fort". Selon lui, cette élection est organisée "y compris dans les territoires illégalement annexés et donc, au regard du droit international, la légitimité et la légalité de cette élection est au moins contestable", assure l'élu Renew sur LCI.

Présidentielle en Russie : l'Occident peut-il ne pas reconnaître le vote ?Source : TF1 Info

"FÉLICITATIONS"

Avec ironie, le président du Conseil européen Charles Michel a "félicité" vendredi le président russe Vladimir Poutine pour sa réélection alors même que le vote venait à peine de débuter : "Je veux féliciter Vladimir Poutine pour sa victoire écrasante lors des élections qui débutent aujourd'hui", a-t-il écrit sur le réseau social X. "Pas d'opposition. Pas de liberté. Pas de choix", a-t-il ajouté.

"UNE FARCE"

Sur LCI ce matin, le ministre délégué chargé de l'Europe Jean-Noël Barrot  s'est exprimé sur l'élection présidentielle russe qui a débuté ce vendredi. 

PRES DE 115 MILLIONS DE RUSSES APPELÉS À VOTER

Certains électeurs sont allés voter dès l'ouverture des premiers bureaux, y compris dans des régions ukrainiennes annexées ces dernières années par Moscou et dont la Russie revendique désormais la souveraineté. Ce cliché a par exemple été réalisé dans la ville Simferopol, la capitale de la Crimée.

Les premiers votants se sont déjà déplacés pour participer au scrutin.
Les premiers votants se sont déjà déplacés pour participer au scrutin. - STRINGER / AFP

LES PREMIERS BULLETINS DÉJÀ DANS LES URNES

Les habitants de l'Extrême-Orient russe ont déjà commencé à voter à la présidentielle. Les bureaux de vote ont ouvert à 08H00 locales vendredi (20H00 GMT jeudi) sur la péninsule du Kamtchatka et en Tchoukotka, deux régions reculées situées à l'extrême Est de la Russie, et clôtureront dimanche à 20H00 (18H00 GMT) à Kaliningrad, enclave russe au sein de l'UE.


En raison d'un important décalage horaire, les habitants de l'Extrême-Orient ont pu investir les bureaux de vote au moment où les habitants de la partie occidentale de ce pays aux onze fuseaux horaires s'apprêtaient tout juste à aller se coucher.


Le vote se tiendra sur trois jours, y compris dans les territoires occupés par la Russie en Ukraine ou encore en Transnistrie, territoire séparatiste prorusse de Moldavie.

UNE MAINMISE SUR LE PAYS

Sans surprise, Vladimir Poutine doit être élu ce weekend pour un cinquième mandat à la tête de la Russie. Le président a déjà prévu la suite : il a signé une loi en 2021 lui permettant de se présenter à l'élection de 2030 et ainsi conserver le pouvoir au moins jusqu'en 2036.

BIENVENUE

Bonjour à toutes et tous, bienvenue sur ce live consacré à l'élection présidentielle russe. À Moscou comme dans le reste du pays, les électeurs sont appelés aux urnes de vendredi à dimanche. Il s'agit du premier scrutin présidentiel depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, une élection dont l'issue est déjà écrite, ouvrant sans surprise la porte à un nouveau mandat de Vladimir Poutine. Un résultat inéluctable, dans un pays où l'opposition se trouve muselée depuis de longues années.

En poste depuis 2012, Vladimir Poutine brigue un cinquième mandat présidentiel. Les Russes sont appelés aux urnes du 15 au 17 mars dans un contexte où aucun véritable opposant à l'actuel chef d'État ne figure sur la ligne de départ. Il fera face à trois candidats sans envergure qui ne s'opposent ni à l'offensive en Ukraine, ni à la répression qui a éradiqué toute opposition et a culminé avec la mort en prison mi-février du principal opposant, Alexeï Navalny.

L'ensemble des territoires contrôlés par la Russie sont appelés au vote, y compris l'enclave de Transnistrie (en Moldavie) et les conquêtes de Moscou en Ukraine. Les bureaux de vote ont ouvert à 08h locales vendredi (21h, heure française, jeudi) sur la péninsule du Kamtchatka et en Tchoukotka, deux régions reculées situées à l'extrême est de la Russie. À noter que les habitants de Kaliningrad, enclave russe au sein de l'UE, seront les derniers à déposer leur bulletin, dimanche à 20h (19h, heure française). 

"L'élection en Russie ne sera ni libre, ni juste", a d'ores et déjà critiqué le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, lors d'une conférence de presse. Pour qu'il y ait une élection libre, il faut qu'il y ait le "pluralisme, plusieurs listes (de candidats), une discussion ouverte et une presse libre et indépendante", ce qui n'est pas le cas en Russie, a-t-il fait remarquer. 

De son côté, un porte-parole du service diplomatique de l'Union européenne a jugé "très difficile" de considérer ce scrutin comme "juste, libre et démocratique" dans lequel les électeurs russes auraient "vraiment le choix". 


La rédaction de TF1info

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